Olivier Maurel

Écrivain militant – Non à la violence éducative !

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Article dans « Libération » du 3 avril 2015

Demain 3 avril devrait paraître dans Libération un grand article d’Ondine Millot sur la violence éducative ordinaire à partir d’une interview réalisée chez Olivier Maurel.

Retrouvez l’article ici : http://www.liberation.fr/vous/2015/04/02/les-faux-semblants-de-la-fessee_1233943

By Olivier Maurel

Vingt siècles de maltraitance chrétienne des enfants

Je viens de publier un nouveau livre, que Lytta Basset, philosophe et théologienne protestante suisse, m’a fait l’honneur de bien vouloir préfacer.

Le titre de ce livre, Vingt siècles de maltraitance chrétienne des enfants, peut paraître provocateur mais en fait il est doublement justifié. D’abord par le fait que l’Eglise, tout au long de son histoire, a préconisé de battre les enfants par fidélité aux proverbes bibliques qui le recommandaient. Le Catéchisme de l’Eglise catholique daté de 1992 et toujours en usage, cite encore un de ces proverbes (« Qui aime son fils lui prodigue des verges, qui corrige son fils en tirera profit », Si. 30, 1-2) pour encourager les parents à corriger leurs enfants. Quant au mot « battre », il n’est pas trop fort puisque, jusqu’au XIXe siècle au moins, c’était vraiment à coups de bâton, de verges, de férule qu’on « corrigeait » les enfants, autrement dit au moyen d’instruments qui, s’ils étaient employés aujourd’hui, seraient considérés objectivement comme des instruments de maltraitance. A la décharge de l’Eglise, il faut reconnaître qu’elle se conformait à l’usage partout répandu : toutes les sociétés, sauf celles des chasseurs-cueilleurs, battaient les enfants.

Mais ce qui rend la maltraitance chrétienne particulièrement regrettable, c’est que l’Eglise avait dans ses textes fondateurs des paroles qui auraient dû lui permettre de rompre avec cet usage. Les paroles de Jésus sur les enfants sont parmi les plus étonnantes des Evangiles. Jamais personne avant Jésus, aucun philosophe, aucun fondateur de religion, n’avait parlé des enfants de cette façon. Elles témoignent de sa part d’un regard entièrement nouveau, incompatible avec la vieille méthode des châtiments corporels. Mais ces châtiments subis dans le très jeune âge ont une telle emprise sur l’esprit de ceux qui les ont subis que les premiers disciples de Jésus et leurs successeurs n’ont pas pu comprendre que l’éducation qu’ils avaient subie était remise en cause par ces paroles.

La plus étonnante d’entre elles qui donne les enfants comme modèles aux adultes : « Le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent » a même été littéralement niée par Saint Augustin. Lui-même avait été battu comme plâtre par ses maîtres et ridiculisé par ses parents quand il s’en plaignait, mais il est resté convaincu qu’il fallait battre les enfants en raison de leur mauvaise nature. Et ce n’est pas un hasard si c’est lui qui a imposé à l’Eglise le dogme du péché originel qui désignait les nourrissons comme des pécheurs de naissance : « Si petit et déjà si grand pécheur ! » disait-il dans ses Confessions en parlant d’un nouveau-né.

Après saint Augustin, il a fallu ensuite attendre 1000 ans pour qu’Erasme, qui, dans son enfance, semble avoir été respecté par ses parents, déclenche, par son intelligence et sa lucidité, un mouvement de contestation des punitions corporelles qui se poursuit encore aujourd’hui mais qui se heurte toujours à de très fortes résistances, y compris dans l’Eglise. L’Etat du Vatican, en janvier 2014, a même dû être rappelé à l’ordre par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies pour n’avoir pas encore interdit les punitions corporelles non seulement à l’égard des quelques dizaines d’enfants du personnel laïc du Vatican, mais des 57 millions d’élèves des établissements catholiques dans le monde.

En ne mettant pas en pratique les paroles de Jésus sur les enfants, en continuant à les traiter avec violence, l’Eglise s’est privée d’une partie essentielle de l’enseignement de Jésus, celle qui concernait la base de la formation des personnalités, le respect des prédispositions relationnelles innées des enfants qui sont le véritable fondement de l’humanité. Elle a ainsi formé des adultes dont la nature avait été altérée et durcie dès leur plus jeune âge par la violence de leur éducation. Il n’est pas étonnant dans ces conditions que le christianisme ait été si souvent complice de la violence et de l’oppression et incapable de les réduire. Si les paroles de Jésus sur les enfants avaient été mises en pratique, il est probable que la face du monde en aurait été changée.

Il est temps de relire ces paroles. Une meilleure connaissance du développement des enfants et de leurs compétences innées nous permet de comprendre que le comportement admiratif et respectueux qu’elles recommandent est profondément adapté à la véritable nature des enfants. Et il est profondément adapté au monde d’aujourd’hui. La puissance des moyens techniques dont nous disposons nous a rendus responsables de la survie de la planète et nous ne pouvons plus nous permettre d’altérer les ressources innées d’humanité que chaque enfant qui vient au monde apporte.

En même temps qu’à mes huit petits-enfants, j’ai dédié ce livre au Pape pour l’inciter à lire les paroles de Jésus d’un oeil nouveau. Bien qu’il lui soit arrivé de se laisser aller à une regrettable approbation des claques données aux enfants, je veux croire qu’il a été dépassé par sa spontanéité parfois irréfléchie. Bien d’autres signes ont montré ses capacités d’ouverture et d’humanité. On peut toujours espérer…

Pour le moment, ce livre n’est disponible que sur le site de l’éditeur : http://editions-encretoile.fr/shop/index.php?id_product=39&controller=product
Son prix : 22 €, édition papier. 8€ édition électronique en PDF.

By Olivier Maurel

Au Pape François

Au cours de son audience générale du 4 février, le Pape François qui, jusqu’à présent, avait fait un parcours bien intéressant, a parlé du rôle du père dans la famille. Il a parlé de la nécessité de sa présence active, de son exemplarité, de sa capacité à pardonner. Jusqu’ici, rien à redire. Mais les choses se gâtent quand il se met à parler de la nécessité pour le père de corriger avec fermeté. Le père, pour lui « n’est pas un père faible, accommodant, sentimental. Le père qui sait corriger sans humilier est aussi celui qui sait protéger sans se ménager. Un jour, lors d’une réunion de mariage, j’ai entendu un père dire : « Parfois, je dois donner une petite claque à mes enfants… Mais jamais sur la figure pour ne pas les humilier ». Comme c’est beau ! Il a le sens de la dignité. Il doit punir, il le fait de façon juste et il va de l’avant. »

Cher Pape, on voudrait croire que vous avez été ici seulement plus spontané que réfléchi, et que vous avez eu tendance à ne voir que le positif dans l’attitude de ce père : il est ferme, il ne veut pas humilier ses enfants, il ne les frappe pas sur la figure, il ne leur donne qu’une « petite » claque . Malheureusement, ce que vous avez dit ne fait que refléter la doctrine de l’Église en matière d’éducation. Vous n’avez fait que reprendre, dans votre style familier, ce que dit l’article 2223 du Catéchisme de l’Église catholique qui est rédigé ainsi : « C’est une grave responsabilité pour les parents de donner de bons exemples à leurs enfants. En sachant reconnaître devant eux leurs propres défauts, ils seront mieux à même de les guider et de les corriger « Qui aime son fils lui prodigue les verges, qui corrige son fils en tirera profit ».

Et c’est même pour cette raison que le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, en janvier 2014, au cours de sa 65e session, a épinglé l’État du Vatican dont vous êtes le chef, non seulement pour n’avoir pas encore interdit les punitions corporelles comme il le demande à tous les États de le faire, mais pour avoir recommandé explicitement de frapper les enfants. Et vous avez sous votre responsabilité non seulement les 39 enfants du personnel du Vatican qui y vivent, mais aussi les 57 600 000 enfants qui vivent dans les établissements dépendant de l’Église.

Faut-il vous rappeler qu’un certain Jésus a vivement réprimandé ses disciples pour avoir seulement rabroué les enfants qui venaient auprès de lui ? Faut-il vous rappeler que le père du fils prodigue que vous avez cité dans la même audience, non seulement ne châtie pas son mauvais larron de fils autrement coupable que la majorité des enfants que vous recommandez de frapper, mais court au devant de lui, se jette dans ses bras et ne fait même pas attention au pardon que lui demande son fils, tout occupé qu’il est, dans sa joie, à commander qu’on tue le veau gras ?

Dépêchez-vous, cher Pape François, de relire les extraordinaires paroles de Jésus sur les enfants qui nous les présentent comme des modèles (« Le Royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent ») et écrivez bien vite une encyclique où, comme vos prédécesseurs ont demandé pardon pour les guerres de religion, pour le chasse aux sorcières, pour la condamnation de Galilée, pour les croisades, pour les abominables crimes pédophiles commis par des prêtres, vous demanderez pardon pour l’Église d’avoir pendant vingt siècles recommandé de frapper les enfants. Dans ce cas-là, nous pourrons recommencer à parler du bon Pape François.

Olivier Maurel

By Olivier Maurel

Collectif pour une transition citoyenne

Je signale aux visiteurs de ce site une initiative intéressante. Il s’agit du Collectif pour une Transition Citoyenne.

Comme il est de plus en plus évident que les solutions ne viendront pas d’en haut, l’engagement personnel de chacun dans un mouvement collectif vraiment animé par la base me paraît capital. Dans ce collectif, chacun choisit le mode d’engagement qui convient le mieux à ses capacités et à sa personnalité.

En ce qui me concerne, j’ai choisi l’engagement suivant :

Je m’engage, comme je le fais déjà depuis plus de 15 ans, à agir, notamment par les livres que j’écris et l’association que j’ai créée, l’Observatoire de la violence éducative ordinaire, à lutter pour que les enfants soient traités partout avec bienveillance et respect et ne soient plus soumis à des violences dont les adultes, eux, sont protégés par la loi. J’estime cette action capitale car la violence infligée aux enfants altère ou même pervertit les capacités d’empathie, d’entraide, d’altruisme qu’ils portent en eux de façon innée et qui, dans les décennies qui viennent, sont indispensables au redressement du cap de notre Titanic.

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« L’interdiction de la fessée demande un certain courage politique » sur Rue89

Article paru sur le site Rue89 le 20 mai 2014

L’amendement « anti-fessée » a été renvoyé aux calendes grecques. Le député EELV François-Michel Lambert l’a retiré lundi soir après que le gouvernement s’est engagé à « reprendre la discussion lors d’une prochaine loi sur la protection de l’enfance », promise pour septembre.

La pédiatre Edwige Antier, ex-députée UMP ralliée à l’UDI, et auteure de la précédente proposition de loi favorable à l’interdiction des châtiments corporels (restée sans suite), ne comprend pas :

« L’amendement a été courageusement porté et très bien accueilli par les députés de tous bords. Visiblement, le législateur est prêt mais pas le gouvernement. »

Les Français non plus. Selon la dernière enquête sérieuse sur le sujet, publiée par TNS-Sofres en 2009 :

  • 82% des Français sont hostiles à une loi interdisant la fessée ;
  • ils sont 67% à déclarer en avoir déjà donné une ;
  • et sont 45% à estimer qu’elle « apprend le respect de l’autorité ».

Hors de question, pour une majorité de Français, que l’État vienne se mêler de la manière dont ils traitent leurs enfants.

Le retard français

François-Michel Lambert se dit « confiant » malgré tout :

« Le moment n’était pas venu hier soir [lundi, ndlr], il faut un débat sur ces changements sociétaux. »

Il y a pourtant urgence : la France pourrait être condamnée par le Conseil de l’Europe pour son refus d’interdiction des châtiments corporels après que l’ONG britannique Approach a déposé un recours auprès du Comité européen des droits sociaux en octobre 2013. En matière de fessée, la France accuse en effet un sérieux retard. Elle fait partie, avec le Royaume-Uni et la République Tchèque, du club restreint des pays européens à ne pas avoir interdit les punitions corporelles, fessée incluses (la liste complète sur le site de End Corporal Punishment [PDF]) alors que la Suède l’a interdite dès 1979.

Pourtant, dès les années 90, des spécialistes ont remis en cause l’usage de la fessée. Les enfants ayant reçu des claques ou des fessées auraient tendance à se montrer plus agressifs que la moyenne selon une étude de l’Université américaine de Tulane en avril 2010. On sait aussi qu’ils développent plus de comportements à risques.

500 euros d’amende avec sursis

Olivier Maurel, auteur de « La Fessée, questions sur la violence éducative » (éditions La Plage, 2004) et fondateur de L’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) explique que la fessée a aussi « un impact sur la santé physique » :

« Quand un enfant est frappé, les hormones du stress deviennent toxiques, l’organisme désactive les fonctions non-essentielles à la gestion du stress. Quand les agressions deviennent fréquentes, ce qui est le cas de la fessée, le système immunitaire a tendance à s’affaiblir.

Sur le plan mental, c’est une humiliation pour l’enfant qui peut perdre sa confiance en lui-même. Il y a également un phénomène de reproduction à l’âge adulte qui peut déboucher sur de la violence conjugale ou une soumission à une violence banalisée. »

L’idée que la fessée est d’abord un acte violent a tout de même fait un peu de chemin. En octobre 2013, un père de famille résidant dans la banlieue de Limoges a ainsi été condamné à 500 euros d’amende avec sursis pour avoir donné une fessée à son fils de 9 ans qui refusait de lui adresser la parole depuis plusieurs jours.

L’interdiction en Suède

Au début de l’année, le juge des enfants Jean-Pierre Rosenczveig a rendu au gouvernement un rapport [PDF] préconisant l’interdiction de la fessée.

« Aucune fessée ou aucune gifle ne peut prétendre être éducative ; tout au plus permet-elle à l’adulte d’exprimer son inquiétude et sa tension. »

Olivier Maurel souligne que « l’interdiction de la fessée demande un certain courage politique » :

« En Suède, l’interdiction s’est faite contre l’opinion publique qui aujourd’hui considère que la fessée est un acte violent. »

Difficulté conjoncturelle supplémentaire en France, selon Jacqueline Cornet, présidente de l’association Ni claques, ni fessées :

« Le gouvernement ne veut plus toucher à la famille après le débat sur le mariage homosexuel. »

Mais elle note que « l’on voit moins de parents donner des torgnoles à leur enfant en public ce qui pourrait signifier que les parents commencent à comprendre la violence de ce genre de gestes ».

Rodolphe Baron | Rue89

L’amendement « anti-fessée » a été renvoyé aux calendes grecques. Le député EELV François-Michel Lambert l’a retiré lundi soir après que le gouvernement s’est engagé à « reprendre la discussion lors d’une prochaine loi sur la protection de l’enfance », promise pour septembre.

 

Une fessée (Arralyn/Flickr/CC)

La pédiatre Edwige Antier, ex-députée UMP ralliée à l’UDI, et auteure de la précédente proposition de loi favorable à l’interdiction des châtiments corporels (restée sans suite), ne comprend pas :

« L’amendement a été courageusement porté et très bien accueilli par les députés de tous bords. Visiblement, le législateur est prêt mais pas le gouvernement. »

Les Français non plus. Selon la dernière enquête sérieuse sur le sujet, publiée par TNS-Sofres en 2009 :

  • 82% des Français sont hostiles à une loi interdisant la fessée ;
  • ils sont 67% à déclarer en avoir déjà donné une ;
  • et sont 45% à estimer qu’elle « apprend le respect de l’autorité ».

Hors de question, pour une majorité de Français, que l’Etat vienne se mêler de la manière dont ils traitent leurs enfants.

Le retard français

François-Michel Lambert se dit « confiant » malgré tout :

« Le moment n’était pas venu hier soir [lundi, ndlr], il faut un débat sur ces changements sociétaux. »

Il y a pourtant urgence : la France pourrait être condamnée par le Conseil de l’Europe pour son refus d’interdiction des châtiments corporels après que l’ONG britannique Approach a déposé un recours auprès du Comité européen des droits sociaux en octobre 2013.

En matière de fessée, la France accuse en effet un sérieux retard.

Elle fait partie, avec le Royaume-Uni et la République Tchèque, du club restreint des pays européens à ne pas avoir interdit les punitions corporelles, fessée incluses (la liste complète sur le site de End Corporal Punishment [PDF]) alors que la Suède l’a interdite dès 1979.

Pourtant, dès les années 90, des spécialistes ont remis en cause l’usage de la fessée. Les enfants ayant reçu des claques ou des fessées auraient tendance à se montrer plus agressifs que la moyenne selon une étude de l’Université américaine de Tulane en avril 2010. On sait aussi qu’ils développent plus de comportements à risques.

500 euros d’amende avec sursis

Olivier Maurel, auteur de « La Fessée, questions sur la violence éducative » (éditions La Plage, 2004) et fondateur de L’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO) explique que la fessée a aussi « un impact sur la santé physique » :

« Quand un enfant est frappé, les hormones du stress deviennent toxiques, l’organisme désactive les fonctions non-essentielles à la gestion du stress. Quand les agressions deviennent fréquentes, ce qui est le cas de la fessée, le système immunitaire a tendance à s’affaiblir.

Sur le plan mental, c’est une humiliation pour l’enfant qui peut perdre sa confiance en lui-même. Il y a également un phénomène de reproduction à l’âge adulte qui peut déboucher sur de la violence conjugale ou une soumission à une violence banalisée. »

L’idée que la fessée est d’abord un acte violent a tout de même fait un peu de chemin.

En octobre 2013, un père de famille résidant dans la banlieue de Limoges a ainsi été condamné à 500 euros d’amende avec sursis pour avoir donné une fessée à son fils de 9 ans qui refusait de lui adresser la parole depuis plusieurs jours.

L’interdiction en Suède

Au début de l’année, le juge des enfants Jean-Pierre Rosenczveig a rendu au gouvernement un rapport [PDF] préconisant l’interdiction de la fessée.

« Aucune fessée ou aucune gifle ne peut prétendre être éducative ; tout au plus permet-elle à l’adulte d’exprimer son inquiétude et sa tension. »

Olivier Maurel souligne que « l’interdiction de la fessée demande un certain courage politique » :

« En Suède, l’interdiction s’est faite contre l’opinion publique qui aujourd’hui considère que la fessée est un acte violent. »

Difficulté conjoncturelle supplémentaire en France, selon Jacqueline Cornet, présidente de l’association Ni claques, ni fessées :

« Le gouvernement ne veut plus toucher à la famille après le débat sur le mariage homosexuel. »

Mais elle note que « l’on voit moins de parents donner des torgnoles à leur enfant en public ce qui pourrait signifier que les parents commencent à comprendre la violence de ce genre de gestes ».

By Olivier Maurel

Liste des pays abolitionnistes au 9 mai 2014

De 1979 à 2014, trente-six pays ont interdit toute forme de punition corporelle, dont vingt-deux pays européens :

  • Suède (1979)
  • Finlande (1983)
  • Norvège (1987)
  • Autriche (1989)
  • Chypre (1994)
  • Danemark (1997)
  • Lettonie (1998)
  • Croatie (1999)
  • Bulgarie (2000)
  • Allemagne (2000)
  • Israël (2000)
  • Islande (2003)
  • Ukraine (2004)
  • Roumanie (2004)
  • Hongrie (2005)
  • Grèce (2006)
  • Pays-Bas (2007)
  • Nouvelle-Zélande (2007)
  • Portugal (2007)
  • Uruguay (2007)
  • Venezuela (2007)
  • Togo (2007)
  • Espagne (2007)
  • Costa Rica (2008)
  • Moldavie (2008)
  • Luxembourg (2008)
  • Liechtenstein (2008)
  • Tunisie (2010)
  • Pologne (2010)
  • Kenya (2010)
  • Albanie (2010)
  • République du Congo (2010)
  • Sud-Soudan (2011)
  • Honduras (2013)
  • Macédoine (2013)
  • Malte (2014)

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Sud Radio « C’est vous » – Olivier Maurel répond à Cyril Brioulet

À l’occasion de la Journée de la Non-Violence Éducative (le 30 avril), Olivier Maurel répondait aux questions de Cyril Brioulet dans l’émission « C’est vous », sur Sud Radio.

Vous pouvez réécouter l’émission sur le site de Sud Radio ou directement ici.

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Parents / Enfants : petites violences ordinaires, une fatalité ?

Retrouvez ici l’intervention d’Olivier MAUREL à Marseille (13) le 13 février dernier.

Le thème était : « Parents / Enfants : Petites violences ordinaires, une fatalité ? »

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Merci à Karine pour cet enregistrement, et avis aux preneurs de sons (ou d’images !) amateurs : si vous possédez un enregistrement d’une intervention d’Olivier Maurel et que vous acceptez sa diffusion, merci d’écrire à 0liviermaurel[@]free.fr.

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Intervention à Marseille du 12 février 2011

Samedi 12 février 2011, Olivier Maurel prenait la parole lors de l’Université populaire sur la protection de l’enfance, organisée par l’association « Désirs d’avenir » à Marseille.

By Olivier Maurel

Deux nouveaux pays abolitionnistes

Deux nouveaux pays viennent d’interdire toute forme de punition corporelle infligée aux enfants, la Macédoine et le Honduras. Heureusement, le village gaulois résiste encore à ces hordes barbares qui veulent nous interdire de donner en paix des baffes et des déculottées à nos enfants ! Déjà qu’ils nous ont interdit de battre nos femmes ! Jusqu’où ira-t-on ?